Ligne éditoriale(3)

Voici une métaphore :

la colline ressemble à un dragon dont la crète dorsale passe par la pierre du diable,

la chapelle sainte Marguerite pour descendre jusqu'à l'église.

Sainte Marguerite est très peu représentée.

On la rencontre à la Basilique d'Avioth où on la voit danser sur le dragon.

Elle ne tue pas le dragon comme l'archange, elle danse sur son dos comme si elle l'avait dompté !

Elle était invoquée lors des accouchements ;

rappelons-nous comme cet événement pouvait engendrer autant la vie que la mort de l'enfant ou de la parturiente.

C'était un événement extrême dans la vie d'une femme.

Cela reste modeste une colline, c'est une vieille, toute vieille montagne errodée, presque oubliée

qui contient pourtant l'âme du monde.

La Colline du Deister, c'est notre petite montagne sacrée.

Ceci dit, d'autres collines jalonnent notre enfance,

celles plus calcaires de la vallée de la Lesse.

" Pourquoi l'humble rivière m'envoûte-t-elle de l'aube au crépuscule ?

Parce qu'elle m'ouvre la fidèle fugueuse, à ma nuit ? "D. Crickillon

Dans cette métaphore des éléments jalonnent la ligne éditoriale de l'âme de la Colline:

mort-renaissance, combat-danse, enfance-femme, spiritualité-nature.

L'aspect spirituel, au-delà de toute confession religieuse,

ancre certaines de ces racines dans notre terre si dure & pourtant si riche.

L'aspect spirituel, au-delà de toute confession religieuse ancre certaines de ces racines

dans cette terre ardennaise si dure & pourtant si riche.

DSCN0969

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... à la vie !